Basse de mur en granule de liège?

Bonjour,

Je voudrais vous soumettre une idée, à vous de me dire ce qu'elle vaut. ;)
Pour éviter que la paille soit détrempé lors d'un dégat des eaux, pourquoi ne pas mettre en premier une épaisseur de liège en vrac (2 montants soit 20 cm).

Avec une largeur de 27 cm et un lambda d'environ 0,045 ont obtient un R=5,7 :D

Totalement imputrescible, léger, étanche, résistant à la compression et pour le prix, j'ai pas trop cherché mais c'est 125 €ht/m3 environ.

Cela sera probablement plus claire :shock: avec une image, cliqué pour agrandir.



P.S.: Pour l'image, faite pas trop attention au mur en soit, c'est une idée parmi tant d'autres… :oops:

A+
Francois

Outch!!, toutes ces réponses c'est trop…

C'est une idée si ridicule ou c'est parce que vous êtes tous jaloux!

Meuh non Piel ;o)
c'est une bonne idée, certainement un peu chère et surtout qui utilise du liège dont on est pas sûr de la pérénité, sauf si tu achète du liège de belgique issus du recyclage des bouchons de liège...
Je serais plus tenté par un mortier de pierre ponce ou une rangée de brique monomur de 50, ce qui permettra de faire monter aussi ton ossature, qui peut, elle aussi être sensible au dégat des eaux...
Par ailleurs, rien ne t'empêche de faire remonter ta barrière d'étanchéité sur 30cm comme ça :


qu'est-ce que tu en penses ?
JB

JB a écrit:

… certainement un peu chère

Si je prends à titre d'exemples, une surface de plancher de 96 m2 (12 m X 8 m ) soit 40 ml X 20 cm H X 27 cm L = 2,16 m3 de liège.
Le mètre cube à 125 €ht X 2,16 m3 = 270 €ht… c'est pas la mer à boire

JB a écrit:

… Je serais plus tenté par un mortier de pierre ponce ou une rangée de brique monomur de 50, ce qui permettra de faire monter aussi ton ossature, qui peut, elle aussi être sensible au dégat des eaux...

J'ai déjà vu la technique avec de la monomur sous la paille mais j'avoue ne pas connaitre sa résistance thermique et le prix d'une telle brique.
Je vais quand même y jeter un œil, merci.

JB a écrit:

Par ailleurs, rien ne t'empêche de faire remonter ta barrière d'étanchéité sur 30cm

J'y avait effectivement songer en me disant que cela compliquerait l'accroche de l'enduit intérieur et que ce film risquait d'être dans un sale état quand viendra l'heure des finitions intérieur.

Enfin, le liège me plait bien, facilement transportable, application facile et rapide, pour une isolation digne d'un mur de paille.

Salut à tous

@Piel

Pour reprendre ton exemple de 40ml et la technique Greb standard:
2*10cm de douglas (entre autre) R1 = 0.2 / 0.13 = 1.53
26cm de mortier Greb entre les LB R2 = 0.26 / 0.4 = 0.65
U = 1 / (R1+R2) = 0.46W/m².°C
Pour 20° à l'int et -10 ext les pertes sont de 0.46 * 40 * 0.04 * (20--10) = 22W
Ça fait pas beaucoup de perte même si ce poste peut être amélioré :-)
Avec ton idée les pertes ne sont plus que de 7W...tu as économisé 15W !!!

Le jeu en vaut peut-être la chandelle si tu as un plancher chauffant ou si tu veux 25°C dans ta maison.
@+

Bonjour,
j'exhume ce sujet :
"Pour 20° à l'int et -10 ext les pertes sont de 0.46 * 40 * 0.04 * (20--10) = 22W
Ça fait pas beaucoup de perte même si ce poste peut être amélioré :-)
Avec ton idée les pertes ne sont plus que de 7W...tu as économisé 15W !!!"
Même si le calcul de déperdition paraît peu favorable, il me semble que la cohérence de la valeur d'isolation est importante aussi pour des raisons de condensation au niveau des ponts thermiques. Mes murs GREB vont reposer sur une double rangée de blocs ponce (R5), mes bottes font 30 cm (R5), la chape repose sur 30 cm de granulat de verre (R4). Si je mettais 20 cm de mortier GREB entre les lisses basses, la valeur chuterait à + ou - R1,5 à la base du mur intérieur, le différentiel est alors de 200 %... C'est pour cela que l'idée du liège en vrac entre les lisses basses me plaît bien, de plus il peut drainer les condensats vers l'enduit.
A+

Bonjour
La dalle de fondation pourrait n'etre isolée du sol qu'en périphérie sur 1 mètre par exemple pour avoir un volant thermique de fraicheur l'été; cette isolation thermique (et étanche)pourrait remonter sur les 20 cm de muret de fondation + les 20 premiers cm de la paille (déja recouverte du mortier ). Cela supprimerait le pont thermique habituel en bas des bottes vis à vis du muret de fondation (et la condensation correspondante). Pour éviter les remontées capillaires la dalle et les murets pourraient etre en béton armé étanchéisé au silicate de potassium (adjuvant). En espérant que le fait de mettre une couche étanche (mais isolante) par exemple de polyst extrudé, sur les premiers 20 cm de paille ne va pas trop diminuer le passage de vapeur d'eau pour l'ensemble du mur . Dans cette configuration l'isolation est continue , en parties basses, tout comme est continue l'isolation par la paille à l'intérieur de la double ossature.
Qu'en pensez vous?

" En espérant que le fait de mettre une couche étanche (mais isolante) par exemple de polyst extrudé, sur les premiers 20 cm de paille ne va pas trop diminuer le passage de vapeur d'eau"

C'est bien ce qui m’inquiéterait, surtout en cas d'infiltration/condensation importante, l'eau va alors descendre et se retrouver piégée en bas ?

En effet, d'autant plus qu'il est conseillé de faire remonter un film étanche sur 10cm ,par exemple sous la plinthe intérieure ,dans les pièces humides. Mais si justement c'est bien isolé, peu de crainte de condensation, mais en cas d'infiltration de quelque nature que ce soit? Par contre tout le reste du mur , audessus des 20 premiers cm de paille, suit la technique Greb, bien perméable à la vapeur d'eau. Et aussi l'humidité éventuelle ne se sèche que par le haut (une bouteille rincée égoutée reste avec des gouttes dedans longtemps, si on one la remet pas à sécher debout). Cependant peut etre faudrait il prévoir un petit trou dans le film étanche sous les lisses basses, avec évacuation possible comme en fond de feuillure dans un cadre de fenetre?

La bouteille goulot vers le haut sèche bien parce qu'elle est ventilée. Le bas d'un mur GREB ne bénéficie d'aucune ventilation, le séchage d'une infiltration ne peut se faire que par capillarité qui va drainer l'eau (ce n'est plus seulement de la vapeur d'eau) à travers les lisses basses vers l'enduit qui va servir d'évaporateur (très efficace d'ailleurs, je le vois à chaque pluie sur mes murs qui ne sont toujours pas protégés par une couverture, l'enduit sèche très vite même en atmosphère humide et sans vent, à la différence des montants et des lisses encore apparents).