Bonjour,
je suis en cours de rénovation d'une maison en murs parpaing de 29cm en rdc et 19cm à l'étage. J'ai terminé la phase 1 (toiture refaite à neuf, isolée par 30cm de fibre de bois) et la phase 2 (aménagements intérieurs).
Je me lance donc à présent dans la phase 3 : isolation thermique par l'extérieur en bottes de paille.
J'ai prévu de placer sur les 4 côtés de la maison des bottes de paille de 80*50*35 posées sur champ. C'est ce que nous avons prévu avec le débord de toiture.
La méthode que j'envisage à ce jour est un GREB adapté. 2 arguments en faveur du GREB dans mon cas : 1) préparation en hiver et au printemps de l'ensemble sous-bassements / ossature puis chantier participatif en été. 2) possibilité de varier les finitions sur les façades : les deux murs pignons seront enduits, la façade nord-ouest sera bardée de bois (meilleure protection contre les intempéries), la façade sud-est sera un mixte enduit-bardage (pour des raisons esthétiques). Il me semble que la présence de l'ossature bois à fleur de façade est idéale pour une composition enduit/bardage sur une même façade.
Donc GREB.
Oui mais.
Evidemment l'adaptation de la méthode (que je découvre) ne va pas de soi, et elle pose tout un tas de questions, que je me permets de vous poser, pensant que cela en intéressera plus d'un.e
En effet je n'ai pas trouvé sur le forum de fil relatif à ce cas particulier de l'utilisation du GREB pour une ITE (peut être me trompe-je).
La présence des murs existants appelle à réaliser un demi-GREB, en se passant des poteaux 40x100 intérieurs. Le problème qui se pose alors c'est comment fixer proprement les feuillards (ou autres) dans la maçonnerie
(question 1), ce qui peut être fastidieux et freiner le chantier, voire fragiliser le mur existant notamment au niveau des angles, mais peut-être l'un.e de vous a trouvé une solution facile.
La réponse la plus simple me semble de renoncer au demi-GREB, et de fixer au mur un montant bois (qui n'est pas forcément un 40x100 – on peut peut-être passer sur du 20x40 qu'en dites vous ? -
question 2) permettant de fixer plus facilement les feuillards, mais alors on se retrouve avec un espace vertical entre la paille et le mur existant. La question est alors : que faire de cet espace :
(question 3)- le bourrer de paille ?
- le conserver et assurer sa fermeture en haut de paroi pour avoir une lame d'air non-circulant et donc renforçant l'isolation ?
Dans ce cas on se retrouve avec une paroi formée de (de l'intérieur vers l'extérieur) :
- 1. enduit chaux-plâtre (5mm) (déjà réalisé dans mon cas dans le cadre des aménagements intérieurs)
- 2. bloc parpaing (29cm) (19cm à l'étage)
- 3. enduit ciment d'origine)
- 4. lame d'air // montants de bois (épaisseur soit 20 soit 40mm)
- 5. paille (35cm)
- 6. mortier GREB // poteaux 40x100
- 7. enduit de finition OU contrelattes-lame d'air // bardage bois
Que dites vous
(question 4) de cette composition de paroi, notamment en terme de gestion des transferts de vapeur d'eau. J'ai l'impression que c'est pas mal, notamment au vu des réponses apportées sur les forums de futura-science, mais je me trompe peut être, et surtout je me pose la question de la pertinence de cette lame d'air non-circulant entre la maçonnerie et la paille.
Merci par avance pour vos réponses,
Camille